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NAMELESS, littéralement sans nom. Ce pied de nez pour faire passer la musique avant toute chose, éviter les barrières et dépasser les clivages : prendre un nom qui n’en est pas un. Mais ne vous y trompez pas, ce patronyme hérité de leur premier concert adolescent ne révèle en aucun cas un quelconque manque de personnalité.

Figure de proue d’un esprit pop « à la française » moderne et raffiné, NAMELESS est avant tout un groupe réuni par l’amour des belles choses : le bouquet d’un vieux Bordeaux, le grain d’une Fender Stratocaster, l’élégance désuète d’un nœud papillon.

 

Cet épicurisme tricolore et même un brin cocorico n’enlève cependant pas à ces quatre garçons tirés à quatre épingles (costume de scène ? ou costume tout court ?) l’universalité de leur propos : rendre hommage à la grande époque de la pop music sans jamais, pour autant, se confiner à quelque passéisme déplacé. Oscillant entre rock sophistiqué et pop tapageuse, la musique de ces rockers romantiques – un peu dandy sans être précieux – explore la veine revival avec brio, et leur pop-rock aux réminiscences eighties fait voguer l’auditeur dans les années les plus assumées de la pop music.

 

Leur accoutrement pourrait être pris pour un dandysme prétentieux voire arrogant, mais très loin d’eux cette volonté puisqu’Alexandre (chant), Maxime (guitare), Clément (guitare) et Julien (basse) revendiquent pêle-mêle l’héritage so glamour de Bryan Ferry, le théâtralisme de David Bowie, et ne s’interdisent pas d’invoquer de temps à autre l’atticisme d’Oscar Wilde.

 

En juin 2011, après la sortie d’un EP éponyme composé d'une suite de titres ultra-catchy, NAMELESS crée la sensation, notamment avec le titre « Angelina », un single tubesque remarqué par Kitsuné pour sa compilation Parisien II (2012) et multi-synchronisé (L’Oréal/Narta, Nokia, émissions tv, etc). Le groupe en livre une prestation remarquée sur le plateau de Taratata.

 

Puis la machine s’emballe : NAMELESS enchaîne les concerts à Paris (Flèche d’Or, Bus Palladium, parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, …) et de nombreuses dates en province et autres festivals (Printemps de Bourges, Bars en Trans, …).

 

Les garçons se mettent alors à composer en vue d’un album. L’opportunité d’enregistrer dans l’un des plus beaux studios de Paris se présente : l’album verra le jour au Studio de la Reine. Le maestro n’est autre que David Berland, que l’on connait pour ses collaborations hétéroclites mais toujours exigeantes, allant de Breakbot à Louis Bertignac. Les nouvelles créations du groupe reprennent une formule qui ne cesse de gagner en efficacité : un minutieux effort d’écriture et une grande place allouée aux mélodies, mis en exergue par une production à l’énergie taillée pour la scène.

 

Après un concert de rentrée au Point Ephémère (complet) le 20 septembre 2013, NAMELESS annonce la sortie d’un nouvel EP, « Portrait », pour avril 2014, en attendant la sortie de cet album. Et, vraisemblablement, beaucoup de belles choses encore.

 

EP « NAMELESS » - Toujours disponible

Nouvel EP « Portrait » - 21/04/2014 ALBUM – automne 2014

 

 

 

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